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A PROPOS D'ARBRES
LES BANIANS
JANVIER 2019
En 2019-2020, Secret Indochina consacrera une série d’articles sur les arbres des forêts du Centre-Sud indochinois, essentiellement ceux des bois cau maa’ et suivant la vision de ces Proto-Indochinois (dans les actuelles provinces de Lam Dong – Dong Nai et Dak Nong). Ce d’après les notes de Jean Boulbet et de son ouvrage
Pays des Maa’, Domaine des Génies. Nggar Maa’, Nggar Yaang. Essai d’ethnohistoire d’une population proto-indochinoise du Viêt Nam Central
. Ecole Française d’Extrême Orient. Paris. 1967, pages 121-128.
Le banian, le Jrii des Cau Maa’, est une espèce de ficus (famille des Moracées,
Ficus benghalensis
). Il se caractérise par sa multitude de racines aériennes, pouvant avec le temps s’imbriquer sur le tronc principal, ses hauteurs sont souvent recouvertes d’épiphytes. Via leurs racines aériennes, certains vieux arbres ont la capacité de considérablement s’élargir, d’ainsi créer de mystérieux petits bois dont toutes les branches et troncs sont reliés au tronc primaire.
Sa place est considérable dans la littérature orale, dans la toponymie, le paysage, la vie même des Maa’. Atteignant de fortes dimensions et curieux d’aspect, avec leurs troncs multiformes, les Jriis, à la fois redoutés et respectés ont une âme complexe. Les Jriis ont fourni les membres de l’homme, des Jriis sont sortis quelques-uns des premiers hommes, d’autres ont fourni des métaux, d’autres sont le siège de puissances néfastes, ils ont pris, en les enlaçant puis en les étouffant, la vie d’autres arbres, ils dévorent les âmes, ce sont les banians étrangleurs. Ces derniers, d’après des légendes locales, auraient nuitamment le pouvoir d’étirer leurs racines, de les diriger vers des villages et hameaux, de rentrer dans des maisonnées et d’y ravir l’âme de certains dormeurs. Si un chamane voit un Jrii s’emparer de l’âme d’un patient, il faut abattre l’arbre avec les sacrifices rituels voulus. Les très grands banians sont connus de très loin, ont un nom propre et sont au centre de bois sacrés
NGUYEN THE SON
QUAND ART MÊLE ARCHITECTURE
Nguyen The Son est un artiste de haut talent qui se consacre à l'urbanisme et à l'architecture de Hanoi. Il déploie sa démarche de plasticien doublée à celle d’un archéologue pour restituer l’état initial d’un bâtiment qu’il soit d’inspiration française, chinoise, ou soviétique. Ses œuvres qui utilisent des méthodes de "photographie en relief" présentent d’une façon originale les métamorphoses de l’échiquier de la ville d’Hanoï à travers son histoire moderne. Ses travaux sont exposés dans des collections publiques à l'Aegon Kunstcollectie aux Pays-Bas, à l'Académie centrale des beaux-arts de Beijing, en Chine, à l'Hôtel Intercontinental et à l'Assemblée nationale de Hanoi mais aussi dans des collections privées en Belgique, en Chine, en France, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, à Singapore, aux USA, et au Vietnam. Cet artiste est nourri d'une volonté de fer pour présenter le fruit de ses recherches au public afin qu’il s'investisse davantage dans le débat mené sur la place de l'art dans la société et l'importance d'allier tradition, mémoire et modernité.
Excursion originale dans les rues de Hanoi pour retracer l'histoire de l'ancienne ville façonnée par deux mille ans d’histoire. Découverte de la fresque murale qui présente l'évolution de la cité et ses symboles traditionnels, un projet incitant les jeunes générations à appréhender la ville sous un nouvel angle et à réfléchir sur la manière d'utiliser l'espace public pour préserver le patrimoine. Arrêt au niveau de divers bâtiments d'intérêt pour analyser, via un concept de tomographie, les couches de l'histoire qui se sont formées et superposées continuellement au cours des cent dernières années. Etude de leurs façades et architectures pour comprendre le sort des maisons et des familles confrontées aux fluctuations du temps
VEDANA LAGOON RESORT & SPA
PERLE SUR LA LAGUNE DE CAU HAI
Le Vedana Lagoon Resort & Spa est un splendide hôtel dans le district de Phu Loc installé entre mer et montagne à mi-chemin des sites classés au patrimoine mondial de Hue et Hoi An. Elevés au bord des eaux mythiques de l'un des plus grands lagons d'Asie du Sud-Est, les 55 villas et bungalows confortables, recouverts de toit de chaume et décorés élégamment, offrent un concept unique. Une parenthèse enchantée au calme prenant forme sur une superficie de 27 hectares de terrain vallonné et lagunaire.
Les villas sur pilotis généreusement espacées relient terre et eau par des passerelles en bois serpentines créant des reflets hypnotisants sur les eaux émeraude. Les salles à manger reproduisent les maisons-jardins finement sculptées, résidences jadis des élites et de la royauté de Hue, dotant la propriété d’une âme d’antan. Le village thermal sur pilotis permet finalement de secouer les chakras à travers les cours de tai-chi et de yoga inclus ou de s’abandonner aux mains expertes des masseurs pour une séance bien-être
© Crédit peinture : Amirnir
LE
MENACÉ
ET MYTHIQUE
OURS NOIR D'ASIE
L'ours noir d'Asie (
Ursus thibetanus
), aussi connu sous le nom d'ours d'Himalaya, tibétain ou
Moon Bear
, vie en Himalaya, en Asie du Sud-Est et dans certaines parties de l'Asie orientale, dont le Japon. Cet ours de taille moyenne à poitrine blanche est une espèce originaire d'Asie et largement adaptée à la vie arboricole. Selon la culture japonaise, il reçut cette marque blanche après l’acquisition d’une amulette enveloppée de soie de la part de
yama no kami
(l'esprit des montagnes), qui lui laissa son empreinte lorsqu’il l’ôta. Dans la mythologie hindoue, l'ours noir Jambavantha aurait vécu de Treta Yuga à Dvapara Yuga. Dans l'épopée Ramayana, Jambavantha aida Rama à retrouver sa femme Sita et à combattre son ravisseur, Ravana.
Son cousin, le solitaire
Sun Bear
(
Helarctos malayanus
), aussi appelé ours malais, ou "ours à miel", représente le plus petit membre de la famille des ours. On le retrouve du sud de la Chine jusqu'en Inde orientale et en Indonésie. Tirant son nom de la tache dorée ou blanche en forme de bavette sur sa poitrine, qui, selon la légende, représente le soleil levant, il est originaire des forêts denses des basses terres de l'Asie du Sud-Est et de certaines parties de la Chine.
En raison de la déforestation dans leurs régions d’habitats, ces ours ont vu leur population considérablement diminuer, de plus de 30 % au cours des trois dernières générations d'ours. Leur déclin est dû aussi aux braconniers et marchands qui les chassent impitoyablement pour leurs membres, fourrures, biles, et vésicules biliaires, remèdes des plus appréciés de la médecine traditionnelle chinoise, tandis que les femelles adultes sont fréquemment tuées afin de récupérer leurs petits, pour les élever comme animaux de compagnie. S’ajoutant finalement sur la longue liste des menaces, les agriculteurs qui les tirent à vue lorsque ces mammifères piétinent leurs cultures de palmiers à huile, de noix de coco ou de bananes.
LE MENACE ET MYTHIQUE
OURS NOIR D'ASIE
À la suite de cette diminution de population alarmante, des sanctuaires à ours ont émergé en Asie du Sud-Est où ces derniers trouvent soin et réhabilitation.
S'étendant sur une superficie de 11 hectares, le
Vietnam Bear Sanctuary
, situé à Tam Dao, dans la province de Vinh Phuc, est créé en 2006 par
Animals Asia
afin de promouvoir compassion et respect pour tout animal et agir pour la fin du commerce barbare de la bile d’ours. Le sanctuaire dispose de près de trente mille mètres carrés d'enclos extérieurs semi-naturels conçus pour stimuler les comportements naturels des ours.
En 1995, Mary Hutton, amoureuse des animaux, a fondé l'organisme de bienfaisance
Free the Bears
à partir de sa maison familiale de Perth, en Australie, par le biais de pétitions et de tombolas locales. Aujourd'hui, l’organisation comprend un sanctuaire cambodgien à Phnom Tamao, qui abrite le plus grand groupe au monde de
Sun Bear
sauvés, ainsi qu'un nombre significatif de
Moon Bear
. En 2003, en collaboration avec le Département des forêts du Laos, le
Tat Kuang Si Bear Rescue Center
a commencé sa construction en pleine forêt, près des célèbres chutes d'eau. Il est suivi par Cat Tien, au Vietnam en 2008. La construction d'additionnels centres de sauvetage est actuellement en cours. Au total, le fond
Free the Bears
fournit des soins à vie à plus de deux cent vingt ours sauvés dans cinq sanctuaires, et à plus de trois cents ours rescapés en Inde
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FREE THE BEAR
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