LES BAMBOUS TÂY
OU À PROPOS DE LA CIVILISATION DU BAMBOU
JANVIER 2021
Secret Indochina développe des projets dans le Nord-Est Vietnam (Cao Bang et Ha Giang), notamment chez des Nung et chez des Tây où s’observe tout un univers axé autour du bambou, l’article ci-dessous en résume les grandes lignes.

Les Tây du lac Ba Be, à l’instar d’autres peuples de la péninsule indochinoise, établis en vallée ou le long de rivières, ont au cours des siècles intégré le bambou à leur propre existence, comme un génome, il est omniprésent et certains spécialistes forgent l’expression de Civilisation du bambou.

Au lac Ba Be, habituellement les bambous se retrouvent à l’état sauvage, sous forme de bois denses et à moitié effondrés ou sous forme de plantations palissadées. Elles sont établies non-loin des villages, le long de rivières ou de mares. S’y cultivent diverses variétés dont des jaunes (Phyllostachys aureosulcata), des noirs (Phyllostachys nigra), des boursoufflés (Bambusa tuldoide) et des royaux. Chaque variété de bambou a son utilisation, certains aux fibres lourdes sont utilisés pour les charpentes, les montants, les poutres, les tuiles, et gouttières, d’autres aux fibres plus fines servent pour les planchers, les murs, les portes coulissantes.

D’autres bambous sont réservés afin de confectionner tasses, cruches, tamis, paniers, vans, couteaux, pipes à eau (thuoc lao), baguettes, flutes, xylophones, étagères, tables, chaises, tabourets, berceaux, lits, balanciers, papier, épouvantails, éléments de totems, palissades… Des claies en bambous sont suspendues au-dessus des foyers et servent à fumer et boucaner des morceaux de viandes, d’autres morceaux de bambou servent à élaborer des talismans, des gris-gris et des bambous de conviction pour les cérémonies chamaniques ; à une époque pas si lointaine des armes comme des manches de lance, des pièces d’arbalète, des flèches et des carreaux, des pièges dont des punjis et des cages à tigre. Les lames sont façonnées dans des forges dont la soufflerie est constituée de deux gros entre-nœuds de bambou.

En saison sèche essentiellement, les Tây édifient des aqueducs pouvant mesurer des centaines de mètres, via un système sophistiqué de longs bambous fendus dans leur longueur, juchés sur des piliers en bois ils permettent de capter des sources et d’ainsi alimenter les habitations, des mares, des bassins et des pilons hydrauliques. D’autres systèmes via de gros bambous royaux enterrés font office d’oléoducs. Les flots sont également acheminés via des lignes de norias construites en assemblage de bambou et de bois et redirigeant les eaux dans des canaux eux-mêmes enjambés d’élégants ponts suspendus en bambou. D’autres ponts en bambou sont directement déposés sur les rivières ou bras de lac et montent ou descendent suivant les caprices des eaux. Pour naviguer ou pêcher sur le lac Ba Be, les Tây utilisent parfois des radeaux en bambou, un assemblage de cinq-sept longues pousses choisies pour leur parois fines avec de l’air entre les entre-nœuds afin de garantir une bonne flottaison et liées entre elles avec des cordes en rotin… ou en bambou. L’embarcation est propulsée grâce à une perche en bambou, des pièges où la victime peut rentrer mais pas ressortir (des paniers et des cages en bambou) y sont embarqués et immergés à des endroits propices. Le principe de la cage en bambou remonte à la nuit des temps, le but étant d’attirer le gibier à l’intérieur. Le plus célèbre étant la cage à tigre, comme son nom l’indique servant à capturer les félins et plus tard utilisée en tant que prison, soit suspendue à une branche, aux trois-quarts immergés dans une mare ou via de minuscules cages où la victime attend son heure recroquevillée.


Il serait long d’établir la liste exhaustive de l’utilisation du bambou, à signaler néanmoins le com-lam, du riz cuit sur braises dans des pousses de bambou elles-mêmes cuisinables sous forme de soupes ou sautées, des supplices inénarrables associés à la croissance de ses pousses, une sève médicinale recueillie sur certains de ses entre-nœuds pouvant soulager l’asthme et des maladies des voies respiratoires (sa forte teneur en silice fortifie en particulier les tissus des bronches, absorbe les poisons et fait tomber la fièvre). Finalement certains groupes lui attribuent une âme, l’âme du bambou géant

 © Crédit peinture : Ma Donna 

 
À PROPOS D'HENRI MAITRE
UN EXPLORATEUR ET SON KAPOKIER
 
 
Le 2 août 1914, veille de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, Henri Maitre et vingt-six de ses hommes sont tués à Bu Nor et ses environs par les Mnông du plateau du Yok Laych, au Sud Vietnam, dans l’actuelle province de Dak Nong. À partir de septembre 1914, le pays mnông s’embrase, entre en rébellion armée, rendant impossible pour les Français de revenir à Bu Nor. En décembre 1940, André Baudrit et Théophile Gerber y découvrent la tombe sur laquelle pousse un kapokier, fruit du suaire d’Henri Maitre : … ils appuyèrent la tête de leur victime sur un coussin de kapok trouvé dans les bagages. Ce serait une des graines contenues à l’intérieur de ce coussin qui aurait germé. Ainsi, la Providence marqua d’un arbre – rare dans la forêt – l’endroit où repose ce pionnier de l’expansion française dans l’hinterland moï. En janvier 1943, non loin au lieu-dit nœud des Trois-Frontières (Les Trois-Frontières étant la frontière entre l’Annam, le Cambodge et la Cochinchine), l’Amiral Decoux, Gouverneur de l’Indochine française, inaugure un monument en l’honneur de l’explorateur. Conçu par J.-Y Claeys de l’École française d’Extrême-Orient, il symbolise un poteau de sacrifice proto-indochinois.

En ce début d’année 2021, Secret Indochina revient sur la vie et le destin d’Henri Maitre dont les travaux guident ses recherches depuis un certain temps. Henri Maitre est l’explorateur majeur du haut plateau central indochinois : de 1905 à 1914 il sillonne entre autres le plateau du Dac Lac, les pays jaraï et mnông, les monts du Lang Biang, le pays sedang et bahnar au nord, l’ancien Panduranga et le pays fermé des Cau Maa’ au sud. Il publie deux ouvrages : les Régions moï du Sud Indochinois et les Jungles moï. Il meurt avec son escorte, le 2 août 1914, embusqué par des Mnông, dans l’ouest de l’actuelle province de Dak Nong.

Entre 1905 et 1908, Henri Maitre mène une première série de missions, le but étant d’explorer tout le haut plateau afin de permettre à l’administration coloniale d’y tailler des routes, d’y construire des postes, de soumettre et fédérer les Proto-Indochinois. Sa première exploration y concerne le sud-est du Dac Lac, qu’il traverse en passant par les monts du Lang Biang et des parties particulièrement accidentées de la Cordillère sud-annamitique, avant de rejoindre Phan Rang. En juillet, il parcourt la région de Ban Don, pays de Rhadé (Edé) chasseurs d’éléphants et, un peu plus au nord, se rend à la tour chame de Yang Prong. Il va ensuite reconnaître le pays bih, contrée constituée de lacs, de marais et d’épaisses forêts (districts de Lak et de Nam Kaa, sud Dac Lac). Il y scelle son destin, puisque de ces hauteurs, il est irrésistiblement attiré par le sud-ouest, c’est à dire les contreforts du plateau du Yok Laych. En décembre 1906, il relie péniblement le Dac lac et le Khanh Hoa à travers les impénétrables sous-bois du Chu Tu Sap (district de Khanh Vinh, province de Khanh Hoa), avant de trouver les sources du Song Cho et celles du Song Cai, qu’il redescend jusqu'à Nha Trang. Début 1907, il réalise un long voyage de repérage entre le Nord Vietnam, Danang et Nha Trang, ce avant de mener la reconnaissance de la rivière Srépok jusqu'à son embouchure, au niveau de Kratié au Cambodge.

En mars 1907, il traverse pour la première fois le plateau du Yok Laych. Le Yok Laych (Haut Chhlong), Plateau des Herbes ou Toit de l’Indochine, est un vaste dôme basaltique s’étalant entre l’ouest du Dak Nong, le nord-ouest de Binh Phuoc et l’est du Mondulkiri, à l’époque, cœur du pays mnông. Il est constitué d’un ensemble de mamelons couverts de prairies, aux combes boisées ; sa partie méridionale est recouverte par les forêts sempervirentes du Bu Gia Map, désormais un parc national. En février 1908, Maitre délimite la frontière Phu Yen – Dac Lac, région des fleuves Ayunpa et Song Ba, territoire des Sadets, farouchement opposés à toute soumission. Il conclut ses premières missions en explorant plus en profondeur le Haut Krông Knô, et embarque pour la France où il publie son premier opus, Les Régions Moï du Sud Indochinois - le Plateau du Darlac pour lequel il recevra le prix Armand Rousseau (décerné par la Société de Géographie de Paris).

Maitre voyage souvent léger, sans lourdes escortes armées. Il mène ses premières missions avec deux ou trois pisteurs, plus tard, avec quelques miliciens khmers ou rhadé. Infatigable, il accumule notes, informations, il cartographie, dessine, répertorie, bâtit des postes, réalise la première étude d’envergure sur les Proto-Indochinois. Il vogue sur des flots inconnus, rentre sans peur dans des massifs inexplorés où sévissent fièvres et grands fauves. Le danger est omniprésent. Dans ses œuvres, l’on ressent souvent sa fascination et son désarroi face à la forêt, comme dans cet extrait des Jungles moï : … un moment le barrissement furieux d’un éléphant éclate dans la nuit et brusquement dans cette obscurité intense, où le vent mugît, où rampent les menaces de la jungle, l‘on se sent envahi d’une immense sensation d’isolement complet, de solitude absolue et, coupé de toute relation avec le monde extérieur, l’on a l’étrange impression d’être ignoré perdu oublié dans un pays de rêve d’où l’on ne sortira peut-être jamais (Les Jungles moï. P 57). Pays de rêve, de mort, de paradoxes. Troublant en effet, d’aimer une contrée que l’on sait potentiellement assassine. Maitre est fasciné par le milieu naturel des Proto-Indochinois, leur remarquable adaptabilité, leur grâce et résignation face à l’adversité. Ses aventures, ses rencontres, sa responsabilité face à sa mission de pacification et un engagement croissant provoquent en lui une addiction fatale. Un voyage sans retour. Il en a conscience, l’écrit : … la vie en brousse est une terrible maîtresse et, comme l’opium, ensorcelle et tyrannise, dispensant à ses amants les joies les plus rares, les émotions les plus poignantes et des douleurs raffinées et précieuses à l’égal de ses plus étranges voluptés (Les Jungles moï. P 127).

Il mène une deuxième série de missions durant laquelle il va affiner ses premières recherches, explorer les dernières profondeurs du sud du haut plateau, construire des postes et tâcher de soumettre les rebelles mnông du Yok Laych. Après son séjour en France, il est de retour à Saigon, le 13 janvier 1909. Mis à la disposition du Cambodge, il rejoint Phnom Penh par la voie fluviale où le Résident Supérieur Paul Louis Luce lui confie la mission d’explorer la région située entre le Dong Nai, le Srépok et le Mékong. En mars 1907, il parvient à Bu Sra où, malgré la résistance des Mnông, il construit un premier poste, sa future base-arrière. Il repère ensuite les sources du Song Bé et du Dak Dam (centre du plateau du Yok Laych), passe non loin de Bu Nor, puis dans le massif du Nam Nung où il recueille d’étranges histoires d’hommes des bois. Il explore ensuite le moyen Song Bé, pénéplaine cochinchinoise, lui aussi pays en partie insoumis, contrôlé par les Stieng.

Lors d’une nouvelle mission, il relie Phan Thiet par Djiring, résidence de son ami Cunhac, délégué du canton. Outre la soumission du pays mnông, Maitre a un autre projet, tout aussi ambitieux, raison larvée de sa perte : explorer le Moyen Dong Nai, le Nggar Maa’ - Nggar Yaang des Cau Maa’, pays méconnu de l’ouest de Djiring, au pied duquel échouèrent toutes les missions antérieures (Lt Gautier en 1882, Patté en 1904) ; pays fermé, sacré, considéré par les groupes alentours comme étant le Cœur du Domaine des génies, en l’occurrence à l’époque gardé par les Maa’ Huang, sous-groupe des Cau Maa’. Maitre a l’impudence d’y organiser une première mission et en longe, non sans peine, le nord de la rive gauche. Le Dong Nai (la Daa’ Dööng des Maa’), serpente plein ouest, forme une boucle majestueuse, puis s’écoule vers le sud-est et son delta. Dans la grande boucle, il est gorges, chutes et rapides, une entaille dans un des derniers massifs des hauts plateaux, un flux boueux, capricieux. Sur la rive commence le Domaine des Génies, une forêt dense, s’étalant sur un réseau serré de crêtes escarpées, d’après les Maa’, le pays de la Genèse et des génies primordiaux : … dans les Hauts de Bördee est inscrite l’histoire de tous les commencements. Tout est sacré c’est à dire à la fois magnifique curieux et terrible, tout est mélange de merveilleux et de redoutable (Jean Boulbet. Pays des Maa. Domaine des Génies. Nggar Maa’, Nggar Yang. École française d’Extrême-Orient. Paris. 1967. P25).

Durant le reste de la saison sèche, Maitre parcourt le centre et nord du haut plateau, pays des Jaraï et des Bahnar, parmi lesquels il rencontre le Père Kemlin. Il continue en longeant la Sésan, puis passe au Laos et à Attapu, descend le Sékong avant de rejoindre Champassak et Khone. Il consacre l’automne 1909 à consolider le poste de Bu Sra et mène une mission dans les environs du Lak-Lak. Du 17 janvier au 8 février 1910, il explore à nouveau la grande boucle du Dong Nai et réussît à la longer jusqu'à sa sortie, au niveau du district de Cat Tiên. Il réalise cette mission avec seulement quatre miliciens, évite le plus possible les villages dip et maa huang, tous hostiles à la pénétration française. Il navigue sur un radeau de fortune puis deux pirogues, évite l’affrontement et, en privilégiant la vitesse, ne laisse guère le temps aux guerriers maa huang de réagir. Des passages dans Les Jungles moï ou dans sa lettre du 8 février 1910, adressée à son ami Cunhac, attestent des conditions extrêmes de cette mission : … pendant 72 kilomètres nous descendîmes le fleuve bordé de nombreux villages qui tous nous reçurent les armes à la main et nous refusèrent le moindre bol de riz ; le soir nous campions en haut des berges abruptes aussi loin que possible des hameaux et nous cachions les pirogues (Lettre d’Henri Maitre à M Cunhac. 8 février 1910. Dans « Deux lettres inédites de l’explorateur Henri Maitre ». A Baudrit, septembre 1942. P 82). Suite à sa mission, la grande boucle restera fermée. Redoutée de tous, on la qualifiera de tombe à explorateurs, d’arrière jungle. Il faut attendre 1952, Jean Boulbet, ethnographe des Cau Maa’, qui sera le premier à y pénétrer, à y séjourner et à en sortir indemne.

En 1911, Maitre de retour en France est nommé commis de 2ième classe des Services Civils, obtient un long congé durant lequel il se marie et rédige son chef d’œuvre, Les Jungles moï (Editions Larose, 1912), pour lequel la Société de Géographie de Paris lui décernera le prix Pierre Félix Fournier.

Maitre s’absente quelques jours à Djiring. Pendant ce temps, ses miliciens cambodgiens violent la femme et la fille de Pu Trang Long, un chef mnông biöt (également nommé Pa Trang Leung ou N’Trang Long). Les Mnông se vengent en tuant deux miliciens, d’autres miliciens reviennent au village et mutilent à mort les deux femmes. Par représailles, les Mnông déciment la garnison. De retour de Djiring, Maitre accepte de se rendre à Bu Nor où l’on lui propose de venir négocier la paix et de rencontrer l’insaisissable Pu Trang Long ; ce dernier, complice de Rding et du clan biöt de Bu Nor, est en fait déterminé à se débarrasser définitivement de ce Délégué, décidément trop entreprenant.

Bu Nor l’ancien se situe légèrement au-dessus du Haut Dak Nglen. Le village est fortifié et les chefs mnông y ont rassemblé plus de cent cinquante guerriers. Maitre y arrive vraisemblablement le 2 août vers sept heures le matin, il laisse ses éléphants à l’extérieur et rentre dans la souricière. La délégation s’installe dans une maison mnông, sombre et étroite où sont rassemblés les chefs et quelques-uns de leurs hommes. On se prépare au sacrifice de la paix, les armes devant être déposées puis ointes du sang d’un buffle sacrifié et du rönööm, l’alcool de la jarre. Les armes sont entreposées près de la porte tandis que Maitre s’étonne de n’avoir pas encore vu Pu Trang Long. Quelques instants plus tard, il se rapproche de la jarre, s’assoit sur un mortier à paddy, s’apprête à boire lorsqu’un homme surgit devant lui et lui dit : … tu voulais voir Pu Trang Long, et bien regardes, il est en face de toi. Il sort une longue lame de sous la couverture lui servant de pagne, puis poignarde Maitre dans la région du cœur. Rding l’aurait aussi frappé avant qu’il s’effondre en poussant un râle profond. Les dix miliciens rhadé de l’escorte sont aussitôt occis et leurs cadavres sont jetés dans deux fosses entre le village et le Dak Nglen, Maitre et son boy sont enterrés, non loin. Les Mnông, malgré leur forfaiture et en gage de respect, placent un coussin en kapok sous la tête de l’explorateur. Ils attaquent ensuite le poste de Méra, y tuent sept miliciens rhadé, brûlent le tout avant de tuer deux autres miliciens trouvés en brousse. Avec Maitre disparaît aussi un témoignage unique et précieux, la version presque achevée de son troisième livre, d’après lui supérieur à ses Jungles moï.

Outre l’impact de la colonisation, sa mort s’explique aussi par une série de malentendus, par les conséquences directes du viol de la fille et de la femme de Pu Trang Long, d’après Jean Boulbet, par celles indirectes de la traversée du Domaine des Génies, profanation toujours ancrée dans les esprits ; par le fait que les Mnông voulurent peut-être naïvement assassiner celui qu’ils pouvaient considérer comme l’instigateur de tous leurs maux nonobstant que d’autres explorateurs du haut plateau subirent le même sort. On peut aussi y voir la froide détermination de Pu Trang Long, guerrier mnông farouchement attaché à sa liberté, visionnaire, parfois et à tort présenté comme un pirate ventru aux pouvoirs surnaturels, bien conscient du mercantilisme dissimulé derrière les campagnes de pacification, et inspirateur de futurs mouvements de libération vietnamiens.

En 2012, après des recherches bibliographiques et de terrain, Secret Indochina redécouvre la tombe d’Henri Maitre et son kapokier. Elle se situe dans un bois de la commune de Dak R’Tih, district de Dak R’Lap, au sud-ouest de la province vietnamienne de Dak Nong. L’intégralité de l’affaire Henri Maitre peut se retrouver via ce
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Secret Indochina
Secret Indochina est née en 2011 suite à la vision de deux professionnels passionnés de voyages authentiques : Tran Quang Hieu et Nicolas Vidal. Secret Indochina est une filiale d’Amica JSC et spécialisée dans le BTB, avec pour vocation d’emmener ses voyageurs vers des sites exceptionnels, des lieux magiques et des communautés méconnues

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