LA BAIE DE PHAN RANG
PARADIS NAUTIQUE EN TERRE HISTORIQUE
 
Formée d’une vaste lagune protégée par un récif corallien, la baie de Phan Rang, dans le Sud Vietnam, est un terrain de jeu idéal pour les afficionados de kitesurf et de sports nautiques. Bordé par le somptueux parc national de Nui Chua, ce lagon d’un kilomètre de large et de dix de long offre une mer plate de bas-fonds en son cœur et des vagues sensationnelles - les plus considérables du pays - sur sa couronne. Ce site venteux méconnu se situe dans le Panduranga, dernier royaume du Champa, puissant royaume ayant régné durant des siècles sur le centre et sud du Vietnam actuel.

Lors d’un séjour dans le confortable Amanoi, Hideaways par excellence, exploration de ce territoire d’histoire, formé d’un littoral sauvage semi-aride aux allures méditerranéennes et orné de vastes promontoires granitiques rougeâtres, et de plages intimes. Accompagné d’un coach privé ou en liberté, session de kitesurf dans ce spot d’exception qui profite d’un vent quasiment constant toute l’année (s’intensifiant de novembre à avril) et qui s’adapte à tous les niveaux, des débutants aux plus aguerris voulant parfaire leur « aerial » ou « backloop »

© Crédit photo : Toby Bromwich

 

L’ÉVANESCENTE CULTURE 
DU RÂY

Fondement des sociétés austroasiatiques, le rây est un champ temporaire de culture sur brûlis, généralement de riz sauvage non-irrigué. Culture itinérante avec cycle de jachère forestière, le rây est gagné sur la forêt ou la brousse, puis incendié. Connu sous le nom de Mïïr par certains Proto-Indochinois eux-mêmes connus sous la dénomination de Mangeurs de forêts, il se rencontre à toute altitude et jusqu’à 1200m environ, il couvre parfois des pentes ahurissantes, cerne hameaux et villages d’une auréole déboisée, découpant sur les pentes ses taches géométriques trouant la masse de la forêt.

Un rây est généralement utilisé sept-huit ans, puis reconquis par des forêts de bambous ou secondaires. La préparation d’un rây a lieu pendant la saison sèche, d’abord une nouvelle parcelle de forêt est choisie, un premier sacrifice est achevé en l’honneur des génies, puis les arbres sont abattus, souvent à un mètre et plus au-dessus du sol, le sous-bois est débroussaillé, le feu est allumé et le sol apparaît ensuite couvert de cendres. A la suite d’autres sacrifices, le riz est semé dans des trous faits à l’aide de longs bâtons, ce entre mai et juin, puis récolté vers la mi-octobre. D’autres sacrifices sont accomplis en fin de récolte, notamment pour la Mère Paddy.

Les râys sont l’objet de tous les soins, ils sont parfois protégés par des objets animistes, des barrières, des batteries de bambous, des épouvantails ou de vieux ustensiles suspendus à des cordes et dont l’entrechoquement est censé faire fuir les nuisibles, sangliers sauvages, cerfs, éléphants sauvages, oiseaux etc. Un peu avant et pendant la récolte, des habitations temporaires y sont construites ou ré-habitées afin de surveiller la précieuse parcelle.

Désormais, avec la disparition de la grande forêt, le regroupement des villages et divers interdis, la culture du rây tend à disparaître, elle se retrouve dans quelques régions reculées, notamment le Haut Sékong, le massif du Phu Sang au Laos et quelques contreforts maritimes de la Cordillère annamitique





                     

LA 
CIVILISATION MÉGALITHIQUE 
DU HAUT LAOS

Le Haut-Laos (Nord-Est Laos, provinces de Houaphan et de Xieng Khouang) est une des régions les plus mystérieuses de l’Indochine péninsulaire, de par son isolement séculaire, l’éclat de ses massifs, ses forêts ancestrales, des épisodes de la guerre secrète américaine et les énigmes flottant au-dessus de l’antique civilisation mégalithique l’ayant parsemé de centaines de jarres, de pierres funéraires et menhirs ; objets à l’usage incertain, énigmatiques et sujet d’abondantes spéculations.

Entre 5000 av J.C et l’an 800 de notre ère, le Haut Laos est donc dominé et façonné par une civilisation mégalithique proto-indochinoise, probablement des Khmuiques (Austro-asiatiques). D’après des chercheurs, la région aurait été le centre d’un vaste réseau d’échanges, un point de passage de caravanes, d’où l’apparition d’une civilisation protohistorique fleurissante, vénérant monolithes, menhirs, tumulus, cairns, cercles de pierres sacrées et autres artefacts ; singulièrement comparable aux civilisations mégalithiques européennes, d’Arabie, africaines ou américaines. Une cité opulente se serait dressée non loin de Bang An (ouest du site N1 a Phongsavan), ville éphémère en bois précieux dont les princes et leurs nombreux esclaves se seraient religieusement consacrés à la construction de monolithes et de jarres, façonnant inlassablement argile, grès et granite. Les champs de jarres ou de pierres se retrouvent sur le plateau du Trân Ninh (centre de la région), le long des rivières Nam Khan et Nam Ngung, sur des hauteurs, le long de hautes crêtes, sur les cols d’ancestrales voies commerciales, sur les flancs du Phu Bia, mais aussi sur le plateau de l’Isarn et en Inde du Nord.

Diverses théories expliqueraient l’usage des jarres : elles seraient utilisées en guise de stockage de riz et autres denrées, en guise de cuves à fermentation ; plus vraisemblablement elles seraient des urnes funéraires monolithiques, conçues soit pour y conserver des cendres mortuaires ou, suivant un procédé aussi archaïque qu’alambiqué, pour y décomposer les trépassés. Certaines jarres sont en grès quartzeux, calcaire, schiste ou granite, d’autres seraient savamment moulées dans un composite oublié, composé de roches broyées, de sable, de glaise et de miel ; elles varient entre six cent kilogrammes et six tonnes pour les plus solennelles.

Le Haut Laos peut se découvrir soit en venant du Nord Vietnam via Pu Long ou depuis Luang Prabang ou Vientiane. Les sites les plus notables étant les N1-2-3-16-23-25-52, le site mégalithique d’Hintang (Sankongphan et Keohintan) et les Lima Sites 85 et 20A

PHU PHA THI - LIMA SITE 85

FIFTIETH ANNIVERSARY & EXPLORATION
 








             

LA RÉSERVE NATURELLE DE PU LUONG 
ÉCRIN IDYLLIQUE DE BIODIVERSITÉ

La réserve naturelle de Pu Luong est un écrin de nature installé sur la chaîne de montagne karstique de Tam Diep dans le nord-ouest du Vietnam. Berceau de vie de la deuxième plus grande population au Vietnam de Langur de Delacour après la réserve naturelle de Van Long, ce grenier à plantes médicinales est le territoire des Thaï blanc et des Muong. Sanctuaire de biodiversité, sa valeur écologique tient dans l’abondance et la variété de sa faune et de sa flore, en lien étroit avec le parc national de Cuc Phuong, abritant plus de mille cent espèces de plantes vasculaires, et environ six cents espèces animales dont cinquante et une rares.

Lors d’un séjour au Pu Luong Home, confortables maisons sur pilotis d’architecture traditionnelle muong, marche le long d’un paysage pittoresque carrelé de cascades rizicoles au vert tendre - irriguées via des norias, ingénieux système de moulins à eau qui achemine d’aval en amont l’eau des rivières grouillantes - cuirassées de hameaux thaï et muong. Traversée de vergers étincelants et poches de forêts parsemées de colonies de bananiers, de bambouseraies et de cocotiers sauvages. Possibilité de poursuite vers Sam Neua, l’une des régions les plus ethniquement diverses du pays du million d’Éléphants pour découvrir le Mont Phu Pha Thi ou Lima Site 85, affaire légendaire de la guerre secrète au Laos

 
Secret Indochina
Secret Indochina est née en 2011 suite à la vision de deux professionnels passionnés de voyages authentiques : Tran Quang Hieu et Nicolas Vidal. Secret Indochina est une filiale d’Amica JSC et spécialisée dans le BTB, avec pour vocation d’emmener ses voyageurs vers des sites exceptionnels, des lieux magiques et des communautés méconnues

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