AMANKORA 
UN VOYAGE AU BHOUTAN
SEPTEMBRE 2018
Situé au nord-ouest de la péninsule indochinoise, le royaume himalayen du Bhoutan est une destination mythique, une région de merveilles naturelles et d’authenticité culturelle, une contrée où le fait d’être heureux vaut plus que le gain monétaire. Ce royaume himalayen bouddhiste est situé entre le plateau tibétain et l’Inde du Nord, dans l’un des endroits les plus sauvages et reculés au monde. Descendant de sommets septentrionaux culminant à plus de sept mille mètres, les rivières du Bhoutan descendent vers les basses-plaines du sud, forgeant ainsi de profondes vallées séparées de hauts cols montagneux. Historiquement isolée, chaque vallée a sa beauté propre, proposant ainsi leur spécifique unicité aux voyageurs.

Longtemps isolé des influences extérieures et de la globalisation, le royaume du Bhoutan ouvre ses portes prudemment au reste du monde. Seuls quelques rares élus peuvent y accéder dans le début des années 2000, et le groupe Aman est le premier groupe d’hôtellerie internationale à recevoir la permission d’opérer en son territoire. Pour le meilleur de ce que le Bhoutan a à offrir, les voyages personnalisés de l’Amankora comprennent une combinaison de différents lodges situés dans les vallées de Paro, Thimphu, Punakha, Gangteyt et Bumthang. Via un voyage circulaire (un kora), le voyageur découvrira ces cinq lodges intimistes, à travers les monts et les vallées centrales et occidentales du Bhoutan ; il pourra choisir un circuit sur mesure combinant les cinq différents lodges, réalisant ainsi un périple sur le toit du monde.

Un voyage à l’Amankora se compose de la découverte de l’exceptionnelle cuisine locale, de traitement aux spas, de rencontres culturelles, de visites époustouflantes et d’aventures dans la nature. Après certains transferts en hélicoptère, le visiteur découvrira les Etoiles Michelin du Thimphu Lodge, un petit déjeuner héliporté au Twin Lake Lodge, la forêt et l’expérience du bain du drapeau de prière, une retraite immersive et des rencontres avec des spécialistes ; au Punakha Lodge, il pourra aussi randonner et s’imprégner de l’expérience matsuake.

Ce voyage montagneux et spirituel au Bhoutan peut se combiner avec une autre excursion à travers la péninsule indochinoise, via les établissements maritimes du groupe Annam, notamment l’Amanoi au Sud Vietnam et l’Amanpuri en Thaïlande


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CHANG 
IL ÉTAIT UNE FOIS DANS LA JUNGLE

Chang : un drame de la vie sauvage est un film produit par deux amis Américains, Meriam C. Copper et Ernest Beaumont Shoedsack, célèbre pour leur méga production King Kong de 1933. Filmé péniblement pendant deux ans à partir de 1924, le film dévoile la fascinante et impitoyable vie de la jungle où la loi du plus fort règne. Les images troublantes de l’œuvre révèlent la réalité brutale de la nature, avec son lot d’animaux féroces et redoutables, qui devient à tour de rôle amie et ennemie.

Malgré son immense succès commercial à sa sortie, le film disparaît de façon inexpliquée pendant plus de soixante ans. Les partitions de la musique originale d'Hugo Riesenfeld sont définitivement perdues mais le film, miraculeusement retrouvé en 1988, est réédité pour le cinéma en 1995 puis en DVD en 2005. C’est en 2012 que Chang ressuscite véritablement au Laos avec une version remastérisée accompagnée par les quatorze musiciens de l'Association du Théâtre d'Ombres de Champasak (ATOC) à travers le projet Cinéma TukTuk créé par Yves Bernard. Ces artistes accompagnent la projection du film avec leur musique traditionnelle provenant du sud du pays, composée par M. Bounmy et M. Somphone, respectivement compositeur et directeur de la troupe. En 2014, après deux ans de travail, leur concert est enregistré avec une excellente qualité lors de projections publiques, et redonnent ainsi vie à l'œuvre silencieuse des pionniers du cinéma documentaire.

Des représentations publiques sont organisées deux fois par semaine d'octobre à mars (sur demande le reste de l'année) au Théâtre de Champassak qui présente également Champanakone Shadow Play – projet réanimé par Yves Bernard à la suite de sa rencontre avec un architecte français travaillant sur le site UNESCO du Vat Phou qui découvre dans un temple local les marionnettes et instruments originaux de théâtre d'ombres, soigneusement conservés par les moines depuis 1975. Le projet est généreusement soutenu par le gouvernement français et la Fondation Prince Claus des Pays-Bas


 

LES BOULES DE FEU NAGA

MYSTÉRIEUX PHÉNOMÈNE SUR LE MÉKONG

Les mystérieuses Boules de Feu Dansantes Naga ou bung fai paya nak en thaï sont un mystère resté inexplicable pour les scientifiques et locaux depuis des générations. Visibles le long d'un tronçon de 100 km du Mékong dans la province de Nong Khai, en Thaïlande, limitrophe du Laos, ces émanations mystérieuses de flammes rouges jaillissent au dessus du fleuve jusqu’à 100 mètres de hauteur. Parfois croyant que les lumières proviennent d’origine surnaturelle, les habitants assistent chaque année à un festival local sous un ciel de pleine lune pour observer ces orbes fusant parfois par milliers. La légende raconte qu’elles proviennent du souffle de Phaya Naga, un serpent de mer géant vivant dans le lit de la rivière se réveillant chaque année à cette époque pour honorer la conclusion de vassa - la retraite de la saison des pluies ou carême bouddhiste qui se réalise à la fin d'octobre.

Provenant des religions indiennes hindouistes, bouddhistes et jaïnistes, les Nagas résident dans un royaume souterrain appelé Naga-loka, ou Patala-loka, rempli de palais rayonnants ornés de pierres précieuses. Associés aux cours d'eau, aux lacs, aux mers, aux puits et aux estuaires, les Nagas sont des créatures semi-divines possédant des pouvoirs extraordinaires qui représentent les gardiens de l’eau et des trésors physiques et spirituels. Ces riches divinités du monde souterrain sont considérées comme les protecteurs de Vientiane (la capitale du Laos) et, par extension, de l'État du Laos où elles sont incorporées dans l'iconographie laotienne, occupant une place prépondérante dans la culture. Au Cambodge, les Nagas à sept têtes, associés mythologiquement aux sept couleurs de l'arc-en-ciel, sont souvent intégrés comme statue gardienne aux chaussées à balustrades menant vers les principaux temples d’Angkor. Dans les contes et légendes cambodgiens, les Nagas, qui prennent parfois forme humaine, donnent fertilité au sol et fécondité aux femmes.

Pour le moment, le phénomène des Boules de Feu Naga reste enveloppé de mystère, et laisse perplexe les visiteurs qui viennent admirer cet intriguant spectacle annuel de lumières

PHU PHA THI - LIMA SITE 85

FIFTIETH ANNIVERSARY & EXPLORATION
 

























           


















 

A PROPOS DE MAISONS COMMUNALES KATU

A l’instar d’autres groupes proto-indochinois, les Katu du Haut Sékong (Sud Laos) se particularisent par l’élégance de leurs maisons communales. Localement nommées gwal, elles se situent toujours au centre des villages, se distinguent par leurs sculptures totémiques et leurs dessins polychromes, à l’intérieur, comme à l’extérieur. Elles cumulent des fonctions sociales, servent de site pour des rites animistes, notamment les sacrifices de buffles et jadis les sacrifices humains ; autour de leurs piliers centraux se retrouve l’étrange être androgyne et magique du panthéon katu. L’univers des Katu étant circulaire, un village katouïque représente une série de cercles, le plus visible étant celui formé par les habitations toutes orientées vers le centre et pouvant accueillir plus de trente membres d’un même segment de patrilignage, soit entre deux et trois familles (dans le passé plus de cent individus). Autour du village des arcs de cercles sont formés par les rivières et des lignes de crêtes dominant les villages. Le centre de ce dispositif cosmologique étant la maison communale et les poteaux de sacrifice ; ces derniers en kapokiers commémorant les sacrifices passés, mais en période rituelle sont supposés faire passer l’âme des buffles immolés vers les trois mondes de la cosmologie katu.

Avant les années 1950, les maisons communales peuvent atteindre des dimensions imposantes, le pilier central peut mesurer plus de douze mètres de haut. La charpente d’un gwal est en bambou et bois, recouverte de couches épaisses de palmes ; les planches intérieures sont ornées de dessins représentants des scènes mythologues, des scènes issues de l’histoire ou de la vie quotidienne. Les parois intérieures sont ornées de masques de guerre (kâbei), d’armes et de trophées : crânes de buffles et de tigres, crânes et queues d’animaux sauvages chassés en forêt, plumes de paon, de faisan, d’argus, têtes de toucan etc ; parfois de crânes humains, mémento des fameuses Chasses au Sang katu. La Chasse au Sang, suivant le précepte que le sang appelle le sang, comme la guerre fleurie aztèque ou les mœurs des chasseurs de tête de Bornéo, Nouvelle Guinée ou du Naga Land consiste à capturer des prisonniers chez des groupes voisins, suite à des razzias, à des combats ou à des embuscades ; puis, théoriquement, à les ramener au gwal, à les pendre à des poteaux de sacrifice ou à des arbres, finalement à leur arracher et manger cœur et foie pour ainsi s’attribuer leur force vitale.

Depuis 2012, Secret Indochina développe un micro-projet afin de mener des actions en faveur de Ban Paleng, hameau du cœur du Haut Sékong. Le projet vise également à promouvoir la conservation et la promotion du fragile héritage culturel katouïque, et comme promu par l’UNESCO, à protéger et restituer le patrimoine matériel et immatériel de certains peuples autochtones. Dans ce cadre, le toit de la maison communale est rénové en 2017 par les habitants et Secret Indochina


 
Secret Indochina
Secret Indochina est née en 2011 suite à la vision de deux professionnels passionnés de voyages authentiques : Tran Quang Hieu et Nicolas Vidal. Secret Indochina est une filiale d’Amica JSC et spécialisée dans le BTB, avec pour vocation d’emmener ses voyageurs vers des sites exceptionnels, des lieux magiques et des communautés méconnues

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